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Un électeur n’est pas un citoyen.

Tant que l’électeur n’accepte pas se fait il est inutile d’attendre de lui quelque écoute que ce soit, quelque ouverture d’esprit que ce soit, quelque volonté de changement que ce soit.

L’accès à la citoyenneté a un prix, ce prix n’est pas celui qui consiste à glisser un bulletin dans une urnes les jours ou les candidats à l’élection crient « aux pieds ! » et que l’électeur cavale pour remplir son « devoir ». Devoir qui se résume à remplir son office… 

Oui, l’accès à la citoyenneté a un prix et ce prix et celui de son apprentissage. On ne nait pas citoyen on le devient. 

 

Le système qui lui n’a que faire de citoyens, ne forme pas à ça, pas plus qu’il ne prépare à ça. Simplement parce que le système n’a pas besoin de ça. 

Lui son kiff, son besoin c’est l’électeur, parce que son support c’est l’élection. Et un bon électeur ça doit pas trop réfléchir et ça ne doit surtout pas s’émanciper, s’autonomiser…

Un bon électeur répond à cet adage « plus c’est con, plus c’est bon »… Il ne faut surtout pas qu’il en sache de trop et il ne faut surtout pas qu’il en face de trop. Sinon il pourrait lui venir l’envie de faire vu qu’il verrait que c’est pas si sorcier que ça de faire et de ne plus faire faire… 

 

Autre outil important. Pour entretenir le mythe de la complexité des missions de l’élu, l’élu crée le programme. 

Le programme se truc de plusieurs pages, bien écrites, ce truc qui fait rêver. 

Ce truc qui r’appel à l’électeur qu’il est nul et qu’il ne saura pas faire. 

Ce truc qui lui imprime en certitude que la politique c’est un métier réservé à une élite.

Que le programme ne serve à rien ou au mieux à torcher les fesses de l’élu, qu’il ne soit jamais tenu, jamais respecté, jamais réalisé est un détail vu que la conjoncture, cette salope de conjoncture vient toujours compliquer la « tâche » de l’élu, le freiner dans sa course, lui mettre des bâtons dans les roues. 

Oui, la conjoncture cette salope qui n’est jamais présente dans les programmes au moment ou on les écrit et qu’on ne peu par conséquent jamais intégrer pour écrire des programmes réalistes… 

Ca doit être vraiment très compliqué ce métier de l’élu, oui, c’est vrai, dans les autres métiers les professionnels peuvent intégrer le truc que eux appels « les aléas du marché ». En politiques c’est beaucoup plus compliqué vu que le marché il n’a pas d’aléas. Et puis même si il en avait, il faudrait faire avec vu que c’est lui le patron… 

 

Mais je m’égare et je m’éloigne de mon sujet. 

Revenons donc à l’électeur et à sa pseudo citoyenneté auto proclamée, validée et confirmée par ces élus expert en tout et bon en rien…

 

Oui, revenons en une phrase à son état de citoyen, au contenu de cet état…

En quoi est t ‘il citoyen ? Il s’exprime par l’élection, en son âme et conscience, à chaque fois que l’élu le siffle pour qu’il le face ? 

Pour quoi est t’il citoyen ? Parce qu’il est née ici et qu’il s’exprime par l’élection, en son âme et conscience, à chaque fois que l’élu le siffle pour qu’il le face ? 

Woaw !!! impressionnant vous ne trouvez pas ? 

Quelle mission, quelle tâche, quel poids, quel fardeau, quelle croix …. 

Pourtant, dans les faits c’est ça qu’on lui a appris et c’est pas de sa faute si lui il fait ce qu’on lui a appris.
On lui a dit démocratie et droit de vote et mort pour ça et devoir et élection. On lui a tout mixé pour qu’il le prenne avec une paille et lui, il est partie avec ça… 

Content, heureux même. Ben oui, c’est cool d’être citoyen, on te file un Milk shake…

 

Moi qui bosse 6 heures par jour, 6 jours sur 7 depuis 3 ans pour me former à la citoyenneté et qui n’en suis qu’au prémisse de cet état. J’avoue que ça me laisse rêveur, j’avoue que ça me fait rêver. 

3 formules à 2 balles, 2 coup de shaker et en route Simone t’es devenu électeur, donc tu es citoyen… 

Pourtant apprendre c’est long, c’est même très long et nos élites en sont un exemple criant vu qu’ils ont fait de très longues études pour aujourd’hui diriger le pays. 

Même si c’est à sa perte, ils dirigent eux leur job ils se résume à ça puisque l’électeur les élit pour ça, diriger…

Alors oui apprendre c’est long, mais c’est pas que ça. Apprendre c’est aussi et c’est surtout accepter de changer. Parce que apprendre ça fait changer. 

Changer de point de vue et changer d’opinion. Changer d’approche, de méthode, de discours…

 

Et oui, apprendre c’est accepter de changer et c’est pour cette raison, pour cette évidence que je débute mon propos par ces mots : « Tant que l’électeur n’accepte pas se fait il est inutile d’attendre de lui quelque écoute que ce soit, quelque ouverture d’esprit que ce soit, quelque volonté de changement que ce soit...

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